En ce jour de fête des Pères en France où je m'interroge sur les raisons pour lesquelles nous adorons mettre sur un piédestal un statut après l'autre jusqu'à leur choisir un jour à chacun, je m'aperçois qu'il n'existe pas de fête des Parents! A part en Corée du Sud, aux Etats-Unis et aux Philippines, il semble que cela n'existe pas ailleurs!
C'est donc aujourd’hui que j’intègre cela : l’élément que l’on sépare soudainement du Tout, en cherchant à le noyer dans la masse les autres jours. Si j’avais cette conscience, soit du joli côté de la fête valorisant un statut, une fonction, un sport soit du côté commercial moins reluisant de ces fêtes, je n’avais jamais encore réalisé le point d’honneur que l’on pose sur la séparation du Tout en célébrant ces fêtes. Pas de fête des Parents en 2020 alors que la femme de son côté lutte comme un homme pour être l’égal de celui-ci et que l’homme de son côté avance à tâtons pour se frayer un chemin moins patriarcal et plus paternel sans non plus vouloir laisser ce qu’il croit posséder. De prime abord, cela ressemble à la recherche de l’unité tout en restant séparé. Quelle logique! J’ai pourtant envie de voir cela comme la quête de l’Union dans la Séparation. Quelque part, l’histoire éternelle des « hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus » de John Gray. Cette quête qui me ramène tout droit à ces magnifiques couchers du soleil du Costa Rica grâce auxquels je ne verrai plus jamais la fin d’une journée ou un coucher du soleil comme avant. Cette quête qui m'inspire ce nouveau billet du cœur d’Alchimie De la Naissance en ce jour de Solstice d’Eté, de Nouvelle Lune et d’Eclipse Solaire partielle ! Un certain livre ouvrant des textes anciens biens connus, répète sur plusieurs versets : « Ainsi, il y eut un soir, il y eut un matin. Ce fut le X-ème jour. » La petite histoire que j’ai envie de vous exposer lui ressemble un peu et démarre ainsi : « Il y eut une Lune, il y eut un Soleil. » Il y eut une Lune, il y eut un Soleil. Chacun d’eux sous leur forme ronde avait une histoire à raconter. L’histoire de la Nuit et l’histoire du Jour ; deux contes qu’ils nous relatent à chaque journée depuis notre plus tendre enfance. Pourtant, une autre histoire écrite ensemble existe. Il s’agit d’un poème gardé secret qu’ils n’ont jamais voulu révéler au grand jour, estimant que les adultes que nous devenons n’ont plus le temps pour les contes si agréables aux oreilles d’enfants. Ce poème parle de leur danse quotidienne en duo, qui n’est autre qu’une métaphore du temps de la Conception, du temps de la Création, du temps de l’Union dans la Séparation. Lorsque le Soleil à la fin de sa danse-solo s’immerge dans l’Océan à la fin de la journée pour laisser place à la Lune, sa danse se poursuit en réalité à travers elle. Et ainsi, dans l’alchimie de l’ombre de la nuit, ils préparent intimement tous les deux la nouvelle aube, le jour de demain, nouvel espace de créativité. Lune et Soleil disposent chacun de leur espace-temps pour exister à eux seuls et en même temps ils ne peuvent exister l’un sans l’autre. Lorsque le Soleil donne son espace à la Lune, celle-ci peut alors briller en reflétant la lumière de celui-ci. Et lorsque la Lune permet au Soleil de réfléchir sa lumière à travers elle alors le Soleil peut continuer d’exister durant la nuit. Cette histoire est écrite depuis la nuit des temps dans toutes les cultures. C’est l’histoire d’Adam et Eve, celle de Shiva-Shakti, c’est l’une des bases de la philosophie tantrique qui aspire à la non-dualité, c’est l’histoire du principe féminin (la Lune) et du principe masculin (le Soleil), du Yin et du Yang. L’histoire après laquelle nous courons tous pour chercher à réunir ce qui est séparé. Cette histoire du jour de demain que nous réussirons à écrire lorsque la femme et l’homme se rejoindront enfin dans leur nature différente qui les sépare certes, tout en ayant l’intuition d’une co-création aussi riche que les beaux enfants qu’ils mettent au monde ensemble. Quant au poème secret de la danse de la Lune et du Soleil, nul ne le connaît parfaitement tant il regorge de subtilité. Je ne vous ai donc livré qu'une infime partie de l’essence que j’en ai saisi car ce serait beaucoup trop long pour un petit billet du coeur. Ainsi, je vous invite à découvrir votre part de cette essence au prochain coucher du soleil auquel vous aurez la chance d’assister. Et comme certains d’entre vous le devinent, une autre poésie s’écrit au lever du Soleil. Gageons que nous la découvrirons à l’aube d’un nouveau jour. Billet du coeur - ADNsagefemme
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Santé et Unité. A moins d'être parfaitement déconnecté du monde, nul ne peut passer à côté du fameux nouveau Coronavirus. Si cette pandémie est à prendre avec considération du fait de la rapidité de son installation et de sa gravité pour les plus fragiles d’entre nous, il est surtout sage de prendre conscience qu’aujourd’hui, le plus dangereux n’est pas le virus mais bien chacun d’entre nous. Alors de grâce, même si les recommandations de vos pays ne vous conviennent pas, appliquez-les, restez chez vous ! Et pour ceux qui vivent là où leurs dirigeants ont fait un choix audacieux de confiance en la vie et ses principes, be safe. Le danger ne se voit pas toujours et est rarement celui que l’on croit. Je suis d’ailleurs persuadée que le danger n’existe que là où règne la peur. Peu de gens le savent et ce n’est sûrement pas la presse qui vous le dira. Laissez-moi donc vous confier un secret qui n'en est pas vraiment un : un virus ne peut exister que si le terrain lui est favorable! Et comme n’importe quel convive, invité ou non, que vous avez à votre table, tant qu’il y a de quoi « manger et boire » autrement dit tant que le terrain lui est agréable, Covid19 est et restera ou reviendra comme d’autres avant lui et d’autres après lui ! Rien de miraculeux, juste un principe de nature! Nous pouvons donc saisir cette crise comme beaucoup la nomment, telle une opportunité de faire un virage pour notre santé, la vraie santé. Celle du corps, du cœur et de l’esprit. La première à avoir transcendé cette aubaine en cure de jouvence est notre belle planète, la Terre. Celle que nous malmenons tant et qui peut enfin respirer à poumons pleins pendant que les nôtres, à nous ses hôtes, sont mis à rude épreuve momentanément. Un juste retour des choses ? Un message à comprendre ? Nul ne le sait. Ce qui est certain, c’est que l’Humanité en a surmonté des événements. Cela est nouveau pour notre génération. Serons-nous assez intelligents cette fois pour non seulement dépasser cette pandémie mais surtout pour faire tourner le monde dans le bon sens après cela ? Le bon sens de la Vie, de la Joie, de l’Amour ? Car il n’y a qu’un choix à faire : la Peur, le Comme avant ou l’Amour. Cela n’appartient qu’à nous! Je vous souhaite donc de mettre à profit ces semaines de confinement pour ceux qui le sont et de trouver votre propre chemin pour prendre soin de vous et des vôtres au mieux. Pour ma part, loin de m’attendre à un tel événement, je ne m’étonne pas qu’un tel défi nous soit proposé après ces derniers mois de stagnation où je ne sais quoi méritait de se renouveler dans l’air et dans la vie de manière générale. Comme nombre d'entre nous, je m'affaire à mettre en place ce pour quoi j'avais toujours la fausse excuse du manque de temps ou de l'attente du moment idéal. Mais quel autre moment idéal que celui de l'ici et maintenant? Je vous partage en fichier joint trois de mes outils du moment. Ce sont des pratiques qui me conviennent et j'en appelle à votre responsabilité individuelle et votre discernement pour l'appliquer ou non à vous. Prenez soin de vous. Billet du coeur - ADNsagefemme ![]()
Vous est-il déjà arrivé de méditer devant l'océan ?
Cela m'est arrivé plusieurs fois mais jamais comme ce 21 mars 2019, jour de Pleine Lune à Santa Teresa Beach, Costa Rica. L'une après l'autre, encore et encore, les vagues ne s'arrêtent jamais vraiment. Seule leur intensité varie. L'océan connaît-il seulement l'épuisement? Ou cela lui suffit-il de savoir qu'après un certain nombre de vagues plus ou moins houleuses, vient naturellement un soupçon de calme? Est-ce cela qui lui permet de chanter de cette voix inépuisable? Peut-être, d'ailleurs, cette immensité d'eau ne se pose-t-elle tout simplement pas la question de ce qui advient pour la bonne raison qu'elle est et fait ce pour quoi elle existe. En osmose avec tous les éléments présents, l'Eau sait que le cycle est permanent quelque soit son rythme. Je ne peux que rapprocher "l'Eau-céan" de la Femme. L'océan peut paraître inoffensif au point d'avoir envie d'y plonger ou il peut effrayer par la force de ses vagues que nous craignons souvent de surfer. N'est-ce pas un peu ce que représente la Femme? Ces formes et cette douceur apparente et à la fois cette force du ventre capable de TOUT au milieu de la tempête... Nous le savons depuis toujours, la Femme et l'Eau sont toutes deux synonymes de VIE. En ce sens, elles engendrent la vie autant qu'elles sont capables, d'une certaine manière, de la reprendre ou de ne pas la donner. Il est des ventres pour enfanter, il est des ventres d'où germera la vie sans jamais fleurir, il est des ventres qui ne voudront qu'aimer et être aimés dans l'ici et maintenant sans désir de semer pour demain. Quels que soient ces ventres, ils contiennent tous cette mémoire précieuse, protégée et bien enfouie. Cette mémoire est celle du cycle incessant de la Vie tel le cycle permanent des vagues lié à notre créativité féminine. La femme ne devient mère qu'en acceptant un cycle de contractions si redouté ou ce ballet de vagues qui nous laissent le temps de créer à notre guise dans le sable avant de repartir naturellement avec le fruit de notre art livré en toute conscience pour que le cycle se poursuive. Tout cela pour retrouver la force du ventre. Et retrouver la force du ventre c'est retrouver sa nature de Femme. C'est retrouver cet océan qui est douceur et force de création à la fois, cet océan qui n'a pas peur d'être ce qu'il est. Dans nos sociétés où la femme n'a le plus souvent sa place qu'en agissant comme un homme et où elle n'a de cesse de lutter pour des droits fondamentaux, n'est il pas temps de laisser l'honneur, mesdames, à notre créativité, à notre curiosité et à notre désir? Allons-nous encore longtemps poursuivre dans ce renoncement de nous-mêmes par peur de bousculer les consciences? Femmes, lorsque nous disons oui à la vie et à notre vie, c'est à notre Mère intérieure que nous disons OUI. C'est à notre propre océan remplit de possibilités infinies que nous nous abandonnons. Et s'il est bon de barboter dans une eau tranquille, surfer les vagues peut être aussi agréable. Alors n'hésitons pas à être audacieuses car la peur n'évite pas le danger n'est-ce pas? Pour ma part, promis, la prochaine fois je surferai au Costa Rica ;) Ceci est le premier billet du coeur de @ADNsagefemme. |
AuteurSans prétendre à la vérité mais parce que nous sommes tous le miroir les uns des autres. Selon mon inspiration et les sujets du moment, je glisserai quelques billets du coeur à l'occasion sur la femme, la maternité et la parentalité. Sur la santé et sur la vie. Archives
Juin 2020
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