Vous est-il déjà arrivé de méditer devant l'océan ?
Cela m'est arrivé plusieurs fois mais jamais comme ce 21 mars 2019, jour de Pleine Lune à Santa Teresa Beach, Costa Rica. L'une après l'autre, encore et encore, les vagues ne s'arrêtent jamais vraiment. Seule leur intensité varie. L'océan connaît-il seulement l'épuisement? Ou cela lui suffit-il de savoir qu'après un certain nombre de vagues plus ou moins houleuses, vient naturellement un soupçon de calme? Est-ce cela qui lui permet de chanter de cette voix inépuisable? Peut-être, d'ailleurs, cette immensité d'eau ne se pose-t-elle tout simplement pas la question de ce qui advient pour la bonne raison qu'elle est et fait ce pour quoi elle existe. En osmose avec tous les éléments présents, l'Eau sait que le cycle est permanent quelque soit son rythme. Je ne peux que rapprocher "l'Eau-céan" de la Femme. L'océan peut paraître inoffensif au point d'avoir envie d'y plonger ou il peut effrayer par la force de ses vagues que nous craignons souvent de surfer. N'est-ce pas un peu ce que représente la Femme? Ces formes et cette douceur apparente et à la fois cette force du ventre capable de TOUT au milieu de la tempête... Nous le savons depuis toujours, la Femme et l'Eau sont toutes deux synonymes de VIE. En ce sens, elles engendrent la vie autant qu'elles sont capables, d'une certaine manière, de la reprendre ou de ne pas la donner. Il est des ventres pour enfanter, il est des ventres d'où germera la vie sans jamais fleurir, il est des ventres qui ne voudront qu'aimer et être aimés dans l'ici et maintenant sans désir de semer pour demain. Quels que soient ces ventres, ils contiennent tous cette mémoire précieuse, protégée et bien enfouie. Cette mémoire est celle du cycle incessant de la Vie tel le cycle permanent des vagues lié à notre créativité féminine. La femme ne devient mère qu'en acceptant un cycle de contractions si redouté ou ce ballet de vagues qui nous laissent le temps de créer à notre guise dans le sable avant de repartir naturellement avec le fruit de notre art livré en toute conscience pour que le cycle se poursuive. Tout cela pour retrouver la force du ventre. Et retrouver la force du ventre c'est retrouver sa nature de Femme. C'est retrouver cet océan qui est douceur et force de création à la fois, cet océan qui n'a pas peur d'être ce qu'il est. Dans nos sociétés où la femme n'a le plus souvent sa place qu'en agissant comme un homme et où elle n'a de cesse de lutter pour des droits fondamentaux, n'est il pas temps de laisser l'honneur, mesdames, à notre créativité, à notre curiosité et à notre désir? Allons-nous encore longtemps poursuivre dans ce renoncement de nous-mêmes par peur de bousculer les consciences? Femmes, lorsque nous disons oui à la vie et à notre vie, c'est à notre Mère intérieure que nous disons OUI. C'est à notre propre océan remplit de possibilités infinies que nous nous abandonnons. Et s'il est bon de barboter dans une eau tranquille, surfer les vagues peut être aussi agréable. Alors n'hésitons pas à être audacieuses car la peur n'évite pas le danger n'est-ce pas? Pour ma part, promis, la prochaine fois je surferai au Costa Rica ;) Ceci est le premier billet du coeur de @ADNsagefemme.
0 Commentaires
Laisser un réponse. |
AuteurSans prétendre à la vérité mais parce que nous sommes tous le miroir les uns des autres. Selon mon inspiration et les sujets du moment, je glisserai quelques billets du coeur à l'occasion sur la femme, la maternité et la parentalité. Sur la santé et sur la vie. Archives
Juin 2020
Catégories |